vendredi 1 juin 2007
Livre de la semaine
J'avais envie de parler de Mikhail Blougakov, et plus particulièrement Le Maitre et Marguerite.
Boulgakov a écrit la une sorte de testament. Un livre dont il démarra la rédaction en 1928 et qui sera achevé par son épouse en 1941.
C'est pour moi le plus beau livre qu'il m'ait été donné de lire. Si je devais n'emporter qu'un seul livre sur une ile désertes, ce serait celui-là.
C'est une satyre anti-soviétique (écrit sous Staline je le rappelle), un roman d'amour, de science-fiction, c'est un polar, c'est un roman philosophique, théologique, qui mélange tout celà dans un maelstrom graphique invraisemblable.
Petit résumé:
Woland, le diable incarné, envahit Moscou et y sème le désordre pour punir les mosocvite de leur fatuité. Avec lui, un chat espiegle, une sorcière nu, un cocher-tueur (je crois?), et une goule. En parallèle, un écrivain ayant abandonné son oeuvre sur Ponce Pilate, et celle dont il est éperdument amoureux, Marguerite; Marguerite qu'aidera le Diable dans sa quête de résurrection pour son Maître.
Ponce Pilate et ses états-d'ames face au Christ....
Et oui, tout ceci est à tiroir, mais à tiroirs secrets qui se renvoie les uns et l'autres.
J'ai éprouvé à la lecture de ce livre une émotion unique, comme seul l'art sait en provoquer, émotion conclue par un mélange fort et étonnant tristesse et de plaisir lorsque je l'ai fini; tristesse d'en sortir, joie et plaisir d'avoir découvert cette oeuvre. Ce livre est magique et m'a fait pleurer. Il est de la veine des Cent ans de Solitude de Garcia Marquez, du Faust, du Décameron. Un livre qui marque de son empreinte la littérature mondiale.
Au fait, les rockeurs, sachez-que les Stones s'en sont revendiqués (Please to meet you, hope you guess my name....).
Et pour ceux qui veulent en savoir plus, je viens de trouver ce site internet dédié à l'oeuvre.
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