Trouvé sur Dailymotion aujourd'hui, une video du HAKA et de l'affrontement qu'ont opposé les francais samedi 6 octobre.
Un match de légende d'ores et déja, et probablement un HAKA de légende également...
mardi 9 octobre 2007
jeudi 4 octobre 2007
Et moi, j'aurais fait quoi ????
Je reviens tout juste du ciné où j'ai vu l'ennemi intime.
Tout d'abord, un petit point sur le film en question : c'est un excellent film, avec un duo Magimel/Dupontel épatant. Magimel qui s'affirme encore et toujours, et Dupontel qui n'en fini pas de bluffer.
Pour en revenir sur le thème le plus central du film qu'est la toture, je me rappelle le percutant reportage diffusé en 2000, la Torture en Algérie. L'un des témoins interrogé a eu cette phrase qui m'a marqué à l'époque :
Et systématiquement, je me pose cette question : et moi ? J'aurais fait quoi ?
Honnêtement, j'espère ne jamais être en mesure de répondre à cette question. Car seul le contexte, la situation permet d'apporter cette réponse. Tout comme un officier en temps de paix n'est pas le meilleur nécessairement en temps de guerre, tout comme un manager de crise n'est pas un manager de gestion de croissance ou de lancement de start-up. Les théories sur le comportement humain sont capables de prédire toute une série de choses, et permettent de montrer que certains d'entre nous dirons toujours NON (je pense notamment a Milgram que j'ai déjà évoqué sur ce blog). Mais Milgram ne dit jamais ce qui explique le NON. Or tel est le vrai sujet...
Tout d'abord, un petit point sur le film en question : c'est un excellent film, avec un duo Magimel/Dupontel épatant. Magimel qui s'affirme encore et toujours, et Dupontel qui n'en fini pas de bluffer.
Pour en revenir sur le thème le plus central du film qu'est la toture, je me rappelle le percutant reportage diffusé en 2000, la Torture en Algérie. L'un des témoins interrogé a eu cette phrase qui m'a marqué à l'époque :
ce n'est pas l'intelligence, la culture, les valeurs, la religion ou les croyances qui font que l'on rejette la torture. C'est quelque chose de plus profond, de plus visceral, qui définit l'homme.
Et systématiquement, je me pose cette question : et moi ? J'aurais fait quoi ?
Honnêtement, j'espère ne jamais être en mesure de répondre à cette question. Car seul le contexte, la situation permet d'apporter cette réponse. Tout comme un officier en temps de paix n'est pas le meilleur nécessairement en temps de guerre, tout comme un manager de crise n'est pas un manager de gestion de croissance ou de lancement de start-up. Les théories sur le comportement humain sont capables de prédire toute une série de choses, et permettent de montrer que certains d'entre nous dirons toujours NON (je pense notamment a Milgram que j'ai déjà évoqué sur ce blog). Mais Milgram ne dit jamais ce qui explique le NON. Or tel est le vrai sujet...
mardi 25 septembre 2007
Le débat du mois
Même si je ne suis pas d'accord avec vos idées, je me battrai de toutes mes forces pour que vous puissiez les exprimer
Voltaire
Un post sérieux aujourd'hui.
Il a beaucoup été question de l'allocution du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l'université de Columbia de New York.
Pour ceux que cela intéresse, vous trouverez ICI les video sur Youtube, et ICI la transcription de toute la discussion (tout ceci en anglais).
Je voulais commenter modestement quelques éléments sur cette séance de questions-réponses. Et plus précisément l'introduction de Lee Bolinger, car c'est pour l'essentiel ce qui fait débat
Il est d'usage que le président de l'université qui accueille fasse une introduction.
Que l'on soutienne le régime actuel en Iran ou non, les positions et déclarations de son président ou non, celui-ci est l'invité de Columbia au même titre que Vaclav Havel l'an passé, et il a donc droit à une introduction en bonne et due forme.
Commençons par mon sentiment "civique". A l'écoute de cette introduction, j'ai tout de suite pensé au superbre film de George Clooney "Good Night and Good Luck", film dont le sujet est la critique par Edward R. Murrow des procédés du Sénateur Mc Carthy. Le discours est analytique et propre, froid et direct, élégant et chirurgical.
Le questionnement franc et précis sur les positions de Mahmoud Ahmadinejad est à l'honneur de Bollinger. Il est encore plus brillant lorsqu'il se fait Voltaire, en affirmant qu'il est beaucoup plus important et riche d'enseignement de laisser s'exprimer Mahmoud Ahmadinejad au titre de la liberté d'expression, plutôt que de faire un embargo intellectuel. Tel est la liberté, laissez la parole à son ennemi plutôt que le baillonner.
Ce qui me gêne, c'est d'abord la posture americano-centrée. A un moment donné, Bolliner place son discours sur le chapître Iran vs. USA. Il parle, à titre d'exemple, du soutien au terrorisme dont sont victimes les soldats américains, et par conséquents leur familles. Or les USA sont actuellemt embourbés dans une guerre illégale puisque déclenché en dehors d'un mandat des Nations Unis. L'exemple eut été à éviter.... C'est ensuite le caractère forcément "américain" du génie de la liberté d'expression. Il n'est pas américain, il est international, démocratique. Il est la preuve que la plus grande qualité d'une nation est de laisser parler tout ceux qui le souhaitent, quel que soit l'absurdité ou la violence de leur propos. Ce n'est pas américain, c'est simplement la liberté.
J'aurais enfin trouvé brillantissime Lee Bollinger s'il s'était placé à la fois dans un posture d'intellectuel, et non de procureur. Il est évident que le président Iranien et le président de Columbia ne pourront JAMAIS s'entendre sur les questions soulevées par ce dernier, et que je soutiens bien évidemment. Finir par un commentaire tel que "Frankly -- I close with this comment frankly and in all candor, Mr. President. I doubt that you will have the intellectual courage to answer these questions. But your avoiding them will in itself be meaningful to us. I do expect you to exhibit the fanatical mindset that characterizes so much of what you say and do." est en revanche dommageable à sa rhétorique. Non pas qu'il ait tort dans le fond, il a mille fois, cent mille fois raison. L'accusation dessert son propos. C'est cela qui crée mon trouble, car on perçoit de a colère dans son discours, quand de la hauteur eut été bienvenue. le sentiment final est que Bollinger donne une leçon.
Alors qu'il plaidait pour une écoute, une liberté de parole, il clôt son introduction par une sanction définitive, qui finalement var servir Ahmadinedjad en le plaçant en situation de victime.
Je reste pour autant bluffé par ce qui s'est produit. Qu'un dictateur est tribune ouverte dans l'une des plus grandes universités d'une grande démocratie est un moment rare. D'autant plus rare que la diffusion fut assurée par C-SPAN (la chaîne parlementaire américaine). Si Hitler avait pu s'exprimer de la sorte, peut-être n'aurions-nous pas connu Munich et ce qui s'en suivit....
Je terminerais sur Ahmadinedjad. Pour dire que la rhétorique employée est celle d'un ecclésiastique. Aucune réponse aux questions, mais systématiquement un renversement de la problématique. Pas d'éclairage sur un mode de pensée orientale par rapport à une logique occidentale, non. Juste un néant obscurantiste couvert par une parodie d'intellectualisme. Rien à en retenir, à moins qu'il n'ait fallu aller au bout des questions, j'avoue je n'ai pas eu le courage. De toute facon, et depus Saint Augustin, j'ai systématiquement de la méfiance dès qu'un religieux se mêle de science.... Mais cela est un autre débat....
lundi 24 septembre 2007
Ca fait du bien
Voila. C'est fait....
En 1995, je suis allé voir mon premier match de l'équipe de France de Rugby. C'etait face a la Nouvelle Zelande, et un certain Jonah L. avait atomisé l'arrière qui avait eul'outrecuidance le courage de s'interposer. Defaite à l'arrivée.
Depuis, je les ai vu 7 fois par la suite. Dont un magnifique Angleterre France à Twickenham, qui me laissa pantois devant une telle communion entre un public et son équipe, au point d'avoir la chair de poule sur un God Save the Queen.
Et dont hélas le match du 7 septembre dernier. Une telle attente du public, une telle fête envisagée, espérée, pronostiquée, économiquement validée même, et au final gâchée.
Alors vendredi soir, je n'ai pas boudé mon plaisir. Tendu, frustre, mais finalement libéré, ce fut un match dont je me rappellerais longtemps comme celui où pour la première fois, j'ai eu le plaisir de voir le XV de France gagner. Et ça, c'est quand même bien bon....
Et maintenant, à nous les Blacks...
En 1995, je suis allé voir mon premier match de l'équipe de France de Rugby. C'etait face a la Nouvelle Zelande, et un certain Jonah L. avait atomisé l'arrière qui avait eu
Depuis, je les ai vu 7 fois par la suite. Dont un magnifique Angleterre France à Twickenham, qui me laissa pantois devant une telle communion entre un public et son équipe, au point d'avoir la chair de poule sur un God Save the Queen.
Et dont hélas le match du 7 septembre dernier. Une telle attente du public, une telle fête envisagée, espérée, pronostiquée, économiquement validée même, et au final gâchée.
Alors vendredi soir, je n'ai pas boudé mon plaisir. Tendu, frustre, mais finalement libéré, ce fut un match dont je me rappellerais longtemps comme celui où pour la première fois, j'ai eu le plaisir de voir le XV de France gagner. Et ça, c'est quand même bien bon....
Et maintenant, à nous les Blacks...
Un petit outil
IL y a plein d'outils sur le web pour tester sa bande passante.
Je trouve celui-la assez sympa.
C'est juste pour faire profiter quoi...
Acces libre ICI
mercredi 19 septembre 2007
Un truc de fou
Je suis tombé ce matin sur ces quelques photos sur le net.
Ca aurait pu s'intituler "l'Ile Mystérieuse" en hommage a Tintin.
C'est juste la formation volcanique d'une ile au milieu du Pacifique, mais et c'est surtout cela avec un tapis de pierre flottant sur l'eau. Allez voir cela, c'est inoui!!
Ca aurait pu s'intituler "l'Ile Mystérieuse" en hommage a Tintin.
C'est juste la formation volcanique d'une ile au milieu du Pacifique, mais et c'est surtout cela avec un tapis de pierre flottant sur l'eau. Allez voir cela, c'est inoui!!
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